Résumé
Le Ciem et l’Ifremer indiquent que le stock est surpêché en Atlantique Nord-Est. Les débarquements de merlan bleu atteignaient 1,23 Mt en 2021. L’Union européenne dispose de 376 174 t de quotas pour 2023. La France pèse environ 1 % dans les captures mondiales, mais la Compagnie des Pêches de Saint-Malo est réputée pour son surimi. Faute d’accords de pêche dans le cadre du Brexit, les pêcheries d’Atlantique Nord-Est ont perdu leur certification MSC et Ethic Ocean appelle à la modération quant à la consommation de surimi.
Stocks
Selon la dernière évaluation de l’Ifremer, le stock d’Atlantique Nord-Est (qui s’étend de la mer Celtique à la mer du Nord) est surpêché, mais le Ciem note une abondance légèrement au-dessus du seuil de durabilité.
Approvisionnement
En 2021, la FAO fait état de 1,23 Mt de captures mondiales, principalement par les Îles Féroé, la Norvège, l’Islande, la Russie et le Royaume-Uni. Après un pic en 2018, les captures sont en baisse.
La France, avec 14 626 t, représente environ 1 % des captures mondiales, mais la Compagnie des Pêches de Saint-Malo est réputée pour son surimi élaboré à partir de merlan bleu. Le Tac 2023 pour l’UE en Atlantique Nord-Est atteint 376 174 t, dont 42 901 t pour la France.
Labels et avis d’ONG
Dans le cadre du Brexit, les accords de pêches entre l’UE, la Norvège, les Îles Féroé et le Royaume-Uni ont fait sortir les quotas des seuils de durabilité. Cela ne met pas les stoks en péril à court terme, mais les pêcheries d’Atlantique Nord-Est, dont la Compagnie des Pêches de Saint-Malo fait partie, perdent leur certification MSC.
WWF recommande la consommation de cette espèce mais souligne l’insuffisance des données relatives aux stocks. Ethic Ocean recommande aux consommateurs français une consommation modérée de surimi.
Principaux producteurs : Îles Féroé, Norvège, Islande, Russie, Royaume-Uni
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Mode de vie
Ce poisson mésopélagique vit entre 300 et 400 mètres de profondeur. Il vit en banc et est la proie de nombreux poissons. Sa croissance est rapide la première année, durant laquelle il peut atteindre 16 cm. Il se nourrit de petits organismes marins, de larves et d’alevins.
Techniques de production
Utilisée principalement pour la fabrication d’huile et de farine, cette espèce minotière est aussi valorisée en alimentation humaine pour le surimi, en filet ou en chair hachée. Il se capture au chalut pélagique et à la senne.
Présentation
Huile et farine de poisson
Surimi base
Bloc surgelé de poisson entier ou étêté vidé
Surgelé individuellement entier ou étêté vidé
Filet double congélation
Valeurs nutritives (100 g)
Calories : 80 kcal ; Protéines : 19 g ; Lipides : 0,3 g
Rendements en filet sans peau
25 à 40 %
Taille
Moyenne : 25 à 36 cm
Maximale : 45 cm
